Pour qu’un chien soit bien dans ses pattes, il nous faut combler ses besoins primaires. Cela vous paraît évident ? Pourtant, il nous arrive d’oublier certaines notions fondamentales et cela peut porter préjudice à nos boules de poils.

Bien sûr, parmi les besoins primaires de nos chiens, il y a le faire de boire. Un chien doit avoir un accès illimité à l’eau à la maison. Même un chiot qui n’a pas encore appris la propreté, même un chien incontinent. D’autres solutions existent pour limiter les échecs de propreté, mais cela ne doit jamais engendrer le retrait de l’eau.

Un chien doit également manger ! Et tout comme nous, il mérite d’avoir une alimentation adaptée à son espèce et à son mode digestif. Favorisez des aliments composés majoritairement de viande/poisson et limitez considérablement la présence de céréales dans l’alimentation de votre chien (je détaillerai mes conseils en matière de nutrition dans un autre article). Mais attention, votre chien n’est pas un carnivore ! Il rentre dans la catégorie de ce que l’on appelle : les carnivores non stricts. Ce qui veut dire que son alimentation doit également contenir des fibres et des vitamines que l’on peut trouver dans les fruits et les légumes. Votre animal doit également manger à sa faim. Ni trop, ni pas assez. Manger, c’est la santé ! Un chien sous-alimenté (ou en manque de certains nutriments essentiels) aura des problèmes de développement, de digestion, de concentration… Un chien sur alimenté développera des problèmes de surpoids et risquera donc de développer des problèmes cardio-vasculaires ou articulaires… Les vétérinaires sont également là pour contrôler la bonne santé de votre animal et vous apporter des conseils adaptés en matière de nutrition.

Parmi les besoins physiologiques du chien, nous avons également le besoin éliminatoire. Un chien qui se retient régulièrement sera un chien qui risquera de développer des problèmes de santé importants, mais également des troubles du comportement ! Un chien adulte peut se retenir en moyenne environ 8h. Cette durée est cependant une durée maximale ! Il est plutôt conseillé de ne pas dépasser des périodes de 6h entre chaque sortie. Il est très important de se demander si votre chien accède assez souvent à un espace où il peut éliminer ! Si vous sortez votre chien le matin à 8h avant de partir au travail et à votre retour à 18h, votre chien endurera donc des périodes interminables de frustrations et d’inconfort. Si l’on parle d’un chiot, se poser des questions sur le besoin éliminatoire est d’autant plus indispensable ! Sachez qu’un chiot ne contrôle son sphincter qu’environ à l’âge de 6 moins (âge aléatoire en fonction de la race du niveau d’apprentissage de votre chiot). Avant cela, il sera impossible pour lui de se retenir. Les sorties hygiéniques devront donc être très fréquentes (toutes les 1 à 2h à l’âge de deux mois), puis devront être espacées en fonction de votre chiot et du niveau d’apprentissage de la propreté.

Nous avons également un autre besoin physiologique que nous oublions régulièrement. La reproduction ! Cela peut paraître dérisoire, mais ça ne l’est pas du tout ! Une femelle non stérilisée aura deux périodes de chaleur tous les ans. À ce moment-là, une chienne pourra chercher à tout prix à se reproduire. Ce qui est tout à fait normal ! Idem pour un mâle entier, qui sera capable de sentir une femelle en chaleur à plus d’un kilomètre à la ronde. Il est important pour nous de comprendre nos chiens et leurs besoins. Je ne dis pas que nous devons laisser nos chiens ne reproduire à tout bout de champ ! Mais nous ne devons pas en vouloir à nos animaux d’avoir des pulsions naturelles. Nous devons garder à l’esprit qu’un chien qui ne subvient pas à ce type de besoin peut vivre une frustration et une souffrance intense. Un chien peut alors développer de l’anxiété, voire de la dépression ! Et ce n’est pas rien ! Afin de préserver nos chiens de ce type d’aléas, nous pouvons tout à fait envisager une stérilisation chirurgicale (irréversible) ou chimique (réversible). Il est également indispensable d’adapter les sorties de vos chiens et de limiter les interactions entre les sexes opposés durant la période des chaleurs.

Enfin, le sommeil est le dernier besoin primaire . Et nous n’y portons pas toujours assez attention. Je pense qu’il est indispensable de se demander : est-ce que mon chien dort assez ? Un chien bien dans ses pattes dort 12 à 15h par jours. Ce qui est plus de la moitié d’une journée. Avez vous déjà fait attention aux heures de sommeil de votre chien ? Déjà, il faut s’assurer que votre chien ait un sommeil long et réparateur la nuit. Si votre chien passe ses nuits à se lever et à parcourir la maison, ce n’est pas normal ! Il peut y avoir une explication physiologique (un problème de santé, un autre besoin primaire non comblé…) ou comportementale (anxiété, frustration, hyperactivité…). Votre chien doit également faire des siestes régulières dans la journée. Si ce n’est pas le cas, vérifier que votre chien ait régulièrement accès à un couchage confortable, calme et sécurisé. Un chien n’aura pas forcément la possibilité de trouver le sommeil dans votre jardin, s’il faut trop froid ou trop chaud, s’il y a du passage dans la rue…etc. Votre chien aura peut-être également du mal à trouver le sommeil s’il y a une agitation permanente dans votre maison… Bref, il y a une quantité de paramètres qui peuvent jouer sur le sommeil de votre chien. Mais un chien équilibré est un chien qui dort assez ! Mais un chien adulte que dors trop n’est pas pour autant bon signe. Cela pourrait être le signe d’une maladie ou d’une dépression. Un chiot, tout comme un nourrisson dormira la plupart du temps. Vous devez donc vous assurer que votre chiot ait l’espace et le calme pour trouver le sommeil tout au long de la journée.

Pourquoi il me tient à cœur de vous parler de ce sujet ? Eh bien tout simplement parce que le non-respect des besoins fondamentaux du chien peuvent être un facteur déclencheur ou aggravant des troubles du comportement. Avant de mettre en place un quelconque travail d’éducation, il est essentiel de se demander si ces besoins sont assouvis.

Pour qu’un chien soit bien dans ses pattes, il nous faut combler ses besoins primaires. Cela vous paraît évident ? Pourtant, il nous arrive d’oublier certaines notions fondamentales et cela peut porter préjudice à nos boules de poils.

Bien sûr, parmi les besoins primaires de nos chiens, il y a le faire de boire. Un chien doit avoir un accès illimité à l’eau à la maison. Même un chiot qui n’a pas encore appris la propreté, même un chien incontinent. D’autres solutions existent pour limiter les échecs de propreté, mais cela ne doit jamais engendrer le retrait de l’eau.

Un chien doit également manger ! Et tout comme nous, il mérite d’avoir une alimentation adaptée à son espèce et à son mode digestif. Favorisez des aliments composés majoritairement de viande/poisson et limitez considérablement la présence de céréales dans l’alimentation de votre chien (je détaillerai mes conseils en matière de nutrition dans un autre article). Mais attention, votre chien n’est pas un carnivore ! Il rentre dans la catégorie de ce que l’on appelle : les carnivores non stricts. Ce qui veut dire que son alimentation doit également contenir des fibres et des vitamines que l’on peut trouver dans les fruits et les légumes. Votre animal doit également manger à sa faim. Ni trop, ni pas assez. Manger, c’est la santé ! Un chien sous-alimenté (ou en manque de certains nutriments essentiels) aura des problèmes de développement, de digestion, de concentration… Un chien sur alimenté développera des problèmes de surpoids et risquera donc de développer des problèmes cardio-vasculaires ou articulaires… Les vétérinaires sont également là pour contrôler la bonne santé de votre animal et vous apporter des conseils adaptés en matière de nutrition.

Parmi les besoins physiologiques du chien, nous avons également le besoin éliminatoire. Un chien qui se retient régulièrement sera un chien qui risquera de développer des problèmes de santé importants, mais également des troubles du comportement ! Un chien adulte peut se retenir en moyenne environ 8h. Cette durée est cependant une durée maximale ! Il est plutôt conseillé de ne pas dépasser des périodes de 6h entre chaque sortie. Il est très important de se demander si votre chien accède assez souvent à un espace où il peut éliminer ! Si vous sortez votre chien le matin à 8h avant de partir au travail et à votre retour à 18h, votre chien endurera donc des périodes interminables de frustrations et d’inconfort. Si l’on parle d’un chiot, se poser des questions sur le besoin éliminatoire est d’autant plus indispensable ! Sachez qu’un chiot ne contrôle son sphincter qu’environ à l’âge de 6 moins (âge aléatoire en fonction de la race du niveau d’apprentissage de votre chiot). Avant cela, il sera impossible pour lui de se retenir. Les sorties hygiéniques devront donc être très fréquentes (toutes les 1 à 2h à l’âge de deux mois), puis devront être espacées en fonction de votre chiot et du niveau d’apprentissage de la propreté.

Nous avons également un autre besoin physiologique que nous oublions régulièrement. La reproduction ! Cela peut paraître dérisoire, mais ça ne l’est pas du tout ! Une femelle non stérilisée aura deux périodes de chaleur tous les ans. À ce moment-là, une chienne pourra chercher à tout prix à se reproduire. Ce qui est tout à fait normal ! Idem pour un mâle entier, qui sera capable de sentir une femelle en chaleur à plus d’un kilomètre à la ronde. Il est important pour nous de comprendre nos chiens et leurs besoins. Je ne dis pas que nous devons laisser nos chiens ne reproduire à tout bout de champ ! Mais nous ne devons pas en vouloir à nos animaux d’avoir des pulsions naturelles. Nous devons garder à l’esprit qu’un chien qui ne subvient pas à ce type de besoin peut vivre une frustration et une souffrance intense. Un chien peut alors développer de l’anxiété, voire de la dépression ! Et ce n’est pas rien ! Afin de préserver nos chiens de ce type d’aléas, nous pouvons tout à fait envisager une stérilisation chirurgicale (irréversible) ou chimique (réversible). Il est également indispensable d’adapter les sorties de vos chiens et de limiter les interactions entre les sexes opposés durant la période des chaleurs.

Enfin, le sommeil est le dernier besoin primaire . Et nous n’y portons pas toujours assez attention. Je pense qu’il est indispensable de se demander : est-ce que mon chien dort assez ? Un chien bien dans ses pattes dort 12 à 15h par jours. Ce qui est plus de la moitié d’une journée. Avez vous déjà fait attention aux heures de sommeil de votre chien ? Déjà, il faut s’assurer que votre chien ait un sommeil long et réparateur la nuit. Si votre chien passe ses nuits à se lever et à parcourir la maison, ce n’est pas normal ! Il peut y avoir une explication physiologique (un problème de santé, un autre besoin primaire non comblé…) ou comportementale (anxiété, frustration, hyperactivité…). Votre chien doit également faire des siestes régulières dans la journée. Si ce n’est pas le cas, vérifier que votre chien ait régulièrement accès à un couchage confortable, calme et sécurisé. Un chien n’aura pas forcément la possibilité de trouver le sommeil dans votre jardin, s’il faut trop froid ou trop chaud, s’il y a du passage dans la rue…etc. Votre chien aura peut-être également du mal à trouver le sommeil s’il y a une agitation permanente dans votre maison… Bref, il y a une quantité de paramètres qui peuvent jouer sur le sommeil de votre chien. Mais un chien équilibré est un chien qui dort assez ! Mais un chien adulte que dors trop n’est pas pour autant bon signe. Cela pourrait être le signe d’une maladie ou d’une dépression. Un chiot, tout comme un nourrisson dormira la plupart du temps. Vous devez donc vous assurer que votre chiot ait l’espace et le calme pour trouver le sommeil tout au long de la journée.

Pourquoi il me tient à cœur de vous parler de ce sujet ? Eh bien tout simplement parce que le non-respect des besoins fondamentaux du chien peuvent être un facteur déclencheur ou aggravant des troubles du comportement. Avant de mettre en place un quelconque travail d’éducation, il est essentiel de se demander si ces besoins sont assouvis.